« rude et vaillant carillonneur de Pâques »

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Pâques, c'est... les cloches :



Pâques, c'est... les œufs :

« À Pâques, au charcutier et aux pâtisseries, on vendit au village des œufs couleurés rouges, cuits dans la casserole à la pelure d’oignon. […] On cueillit tant des œufs entre diverses bandes, on reçut tant des œufs qu’on put pas les revendre. On en fit cuire deux jours dans des marmites pleines. On en bouffa partout du plateau à la plaine. On en mit en salade. On en monta en neige. On en mit sauce au vin. On en mit sauce blanche. On en but de tout crus. On en jeta tout cuits. On s’en servit de pierres pour poursuivre des chiens. On s’en jeta au nez. On s’en pocha les yeux, en fit cuire en bouillotte et en pâté baveux, en fit battre au vin blanc, écraser sous des fesses qu’on asseyait de force, dessus, dans cette liesse. On en mit dans des poches en s’appuyant dessus, pour que des gars râleurs mettant leurs mains aux poches, s’égosill’à sacrer retirant de leurs poches des œufs frais écrasés, retrouvant bien colleux, ces œufs cassés aux poches. On se battit avec. On s’amusa avec. On s’englua avec. On se cibla avec. On s’empiffra avec. Dans les cafés, partout, y avait pas un blanc-bec, qui pua pas du bec, sentant l’œuf à plein bec. »
(Jean Duperray, Harengs frits au sang)


Pâques, c'est... les poules et leurs poussins :



Pâques, c'est... le lapin :

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